Rentrée et sérénité

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L'importance de la séparation

Bonjour ami.e de mOn livre doudou,


On y est, les rayons de supermarchés qui regorgent de cahiers nous l’avaient bien fait comprendre, il va falloir y retourner. Pour certains la rentrée est synonyme de retrouvailles, et pour d’autres c’est l’angoisse assurée. Petit tour de nos états d’âme en ce premier septembre…
 

Plaisir de se retrouver

Avec les copains ou avec les collègues, se retrouver c’est aussi avoir plein de choses à se raconter. Profiter à nouveaux de ceux qu’on connait si bien, échanger sur nos aventures estivales et les revivre un peu par la même occasion. Je suis de cette espèce là, ceux qui ne se lassent pas de revivre les bons moments et d’écouter les aventures des autres, comme si on y était un peu, nous aussi.

Mais pour avoir le plaisir de rentrer, il faut avoir le plaisir de se retrouver, et pour les premières rentrées, c’est une autre paire de manches…

 

L’angoisse de la première rentrée

Nous voilà devant la grande inconnue, la première rentrée. Celle de la crèche ou de l’école maternelle. Celle de la nouvelle entreprise ou du collège/lycée qu’on ne connait pas encore. L’inconnu nous stresse et c’est normal : notre corps est ainsi fait, il n’aime pas les situations nouvelles. Ainsi, l’angoisse de la séparation des petits, c’est aussi notre angoisse à nous de ne pas savoir faire face à toutes ces nouveautés : les prénoms et les visages à retenir, des nouveaux espaces à apprivoiser, et la sensation d’être seul.e au milieu d’un groupe. Mais si les adultes que nous sommes devenus peuvent tenter d’apprivoiser leurs peurs par la raison, comment aider nos bambins à sauter dans le grand bain ?

 

Accompagner la séparation

Dans les années 50, Donald Winnicott, pédiatre-psychiatre-psychanalyste britannique a mis en lumière la fonction d’objet transitionnel, expliquant que cet objet permettait à l’enfant de faire le pont entre sa relation « primitive » à la maman, et le monde extérieur. Pour lui, le doudou sert à rassurer le bébé lorsque ses parents, et notamment sa mère, ne sont pas là.

Pour Suzanne Vallières, psychologue, le doudou, s’il est un vrai objet transitionnel, est à la fois « le prolongement de la mère, mais aussi un peu du bébé lui-même ». Son odeur est très importante car elle rappelle au bébé de bons moments dans son environnement sécurisant.

 

Ainsi les professionnels de la petite enfance nous rassure : le doudou n’est pas une fantaisie mais bien un objet important pour bébé. Face à son nouvel environnement, il va pouvoir refaire le lien avec les siens. A distance et sans technologie avancée, le doudou c’est un FaceTime et un câlin réunis.

Je vous parlerai sûrement plus en détail de cette fonction du doudou qui me passionne… En attendant, je vous souhaite une merveilleuse rentrée à tous et espère que celle de vos bambins se fera avec sérénité.

Si vous avez envie d’échanger ou de témoigner, vous savez où me trouver !

A bientôt et vive les doudous !

Céline

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